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, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
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Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
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Jeudi 18 janvier 4 18 /01 /Jan 10:34



Ce qui est passionnant dans les films de Mel Gibson (en tant que réalisateur), c’est qu’ils sont en version originale. Et la version, elle est vraiment originale, dans tous les sens du terme. Après une Passion du Christ dialoguée en araméen et en latin, voici que Mad Mel nous livre une fresque en langue yucatèque, Apocalypto. Le yucatèque est la langue que parlaient les Mayas. La bonne nouvelle est que cette langue n’est pas tout à fait morte, puisqu’au Mexique et en Amérique centrale on trouve encore aujourd’hui quatre millions de personnes qui descendent en droite ligne du Peuple des Abeilles.
— Mais Zanzi, il ne s’agit pas de Maya l’abeille…
— Ah mais si ! Il y a une scène avec des abeilles, et même tout un essaim !

J’en reviens à mon propos. Mel Gibson se pique d’authenticité et c’est la raison pour laquelle ses films ne sont pas doublés mais livrés en version originale. Cela présente plusieurs avantages. Le premier réside dans cette touche d’exotisme qui caresse nos oreilles habituées au français et à l’anglais. Un peu de variété, c’est toujours bien venu. Certes, le film est présenté avec des sous-titres, mais à moins d’être borgne ou simple d’esprit, on s’en sort très bien. Ce n’est pas pour rien que nous avons deux yeux : l’un pour fixer les images, et l’autre pour suivre le sous-titrage. Si vos yeux comme les miens fonctionnent en parfaite coordination, le tour est joué et vous ne perdez rien du spectacle.

Le deuxième avantage est, justement, d’éviter le doublage. Quand « Patte de Jaguar » offre à un de ses compagnons de chasse les couilles du cochon qu’ils ont tué, les sous-titres sont on ne peut plus clairs, et on peut lire : « pour toi, ce seront les couilles ». Le malheureux guerrier, victime de la persécution de sa belle-mère qu’il appelle « la vieille », a des problèmes pour féconder sa femme. Les autres lui font croire que le fait de manger des couilles va le rendre fertile. Et donc, on parle bien de couilles ! Point de testicules, du latin testiculus que les peuples d’Amérique centrale ne pouvaient pas connaître. Non, des couilles. Le mot est différent en yucatèque, mais le sous-titre le rend dans sa réalité communément admise dans notre langage courant.

Mel Gibson s’en bat les couilles du politiquement correct, et il a bien raison ! Au moment où son film investit nos écrans noirs, surgit en France une polémique entre, d’une part, les auteurs de doublage et de sous-titrage de films et de téléfilms, et d’autre part, les chaînes de télévision, les éditeurs de DVD et les distributeurs de films, leurs clients, qui exigent des versions françaises ne contenant aucun vocabulaire « politiquement incorrect ». Et cela va très loin ! D’abord, et apparemment à cause du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (cet illustre descendant de la censure gaullienne), il faut bannir toute référence à une marque. Ainsi, « Coca-Cola » doit-il être traduit par « soda », tandis qu’un cabriolet « Mercedes » devient une « voiture de sport allemande », et ce au mépris de la synchronisation sur les lèvres des comédiens. Je m’étonne que les marques ne soient pas encore floutées. Comme nous vivons au milieu des marques, films et téléfilms ressembleraient très vite à la vision du monde qu’a un myope sans ses lunettes. Et pourtant, on en est presque là… Dans ces versions édulcorées, « fuck you » se transforme en un gentil « va te faire voir », tandis que « mother fucker » (« enfoiré » ou « enculé ») devient « espèce de voyou ». D’où, au bout du compte et pour certaines œuvres, un gros décalage entre l’image et le son.

Si je m’insurge contre ces pratiques débiles qui affadissent les œuvres originales soi-disant pour ne pas choquer Pierre, Paul et Jacques, en revanche, j’aimerais qu’il en soit autrement à mon boulot. Je suis quotidiennement consterné de voir ma sous-directrice employer un vocabulaire en totale discordance avec ses attributions, le prestige de sa fonction et tout ce qu’elle est censée représenter. Comment est-il possible de jurer comme un charretier et de parler avec le langage d’un soudard, quand on a un diplôme d’études approfondies en histoire moderne et contemporaine, une maîtrise de sciences politiques et le diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg (ah c’est peut-être pour ça…) ?

Petit florilège des expressions favorites de la dame (41 ans, visage avenant et un physique propre à exciter les émirs et les cheikhs) :
— Ça grenouille.
— Les XXX font chier, machin est un con, machine est une conne, et le troisième il sait parler ?
— Ils te chient dessus, merde !
— On va les enculer !
— On l’a entubé bien profond.
— C’est de la merde.
— Y’en a ras le cul, on n’est pas leur chaouch.
— On peut pas torcher les gens et leur remettre une couche derrière…

Sans oublier toutes ces expressions merveilleusement imaginées qui se rapportent à l’anatomie en général et au sexe en particulier. Voilà ce que mes infortunés collègues et moi devons supporter tous les jours. La V.O., je ne l’aime qu’au cinéma. 


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City,
cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Mercredi 17 janvier 3 17 /01 /Jan 13:53

Jake Gyllenhaal ne manque pas d'humour. Invité d'honneur ce samedi du célèbre show Saturday Night Live sur la chaîne américaine ABC, l'acteur déboule sur le plateau en déclarant « J'ai accepté d'animer cette émission à une seule condition : pas de blagues sur Le Secret de Brokeback Mountain ! », film dans lequel il interprétait un cow-boy gay. Au même moment, Jake repère dans le public un couple de cow-boys (interprétés par les comédiens Will Forte et Jason Sudeikis) qui a l'air bien déçu. Il reprend : « Depuis Brokeback Mountain, j'ai un public unique, je dois donc faire quelque chose de spécial. Quelque chose que les fans de Brokeback aimerait me voir faire. » Il retire alors son costume et se retrouve en robe à paillettes. S'en suit une parodie hilarante de Dreamgirls, la comédie musicale inspirée de l'histoire des Supremes, l'ex-groupe de Diana Ross. La vidéo de ce sketch circule à grande vitesse sur le Net. Et nous, on est de plus en plus fans de Jake. (Source et © : Têtu)

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 16 janvier 2 16 /01 /Jan 10:26

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 16 janvier 2 16 /01 /Jan 09:01

Fiche technique :
Avec Chad Allen, Sean Carey, Moneca Delain, Woody Jeffreys, Jack Wetherall, Kirsten Williamson et Matthew Rush. Réalisation : Ron Oliver. Scénario : Mark Saltzman, d’après le livre éponyme de Donald Stevenson. Directeur de la photographie : C. Kim Miles. Montage : Tony Dean Smith. Musique : Bill Buckingham et Ronnie Way.
Durée : 98 mn. Disponible en VO et VOST.

Résumé :
Don Strachey (Chad Allen), un détective privé gay, est contacté pour enquêter sur la tentative de meurtre commise à l’encontre de John Rutka (Jack Wetherall), un journaliste du Web gay, qui s’est fait une foule d’ennemis en « outant » des personnalités qui auraient bien aimé que leur homosexualité restât secrète. Rutka a été blessé par balle dans son propre salon, puis visé par un cocktail Molotov, mais Strachey, qui n’a jamais approuvé ses méthodes, le soupçonne d’avoir mis en scène lui-même ces agressions avec l’aide de son petit ami. Il commence par refuser l’enquête que voudrait lui confier John Rutka. Toutefois, lorsque Rutka est enlevé, assassiné et brûlé dans une grange de la région, le limier s’en veut d’avoir refusé d’enquêter sur ces menaces. Un peu tard, au prix de sa sécurité et de celle de son compagnon, le détective cherchera le coupable parmi les gens sur lesquels le journaliste quinquagénaire accumulait des dossiers agrémentés de photos compromettantes (notables locaux, prêtres soupçonnés de pédophilie, politiciens de droite...)
L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Donald Strachey, détective privé homosexuel, est le héros des sept romans écrits entre 1981 et 1996 par Richard Stevenson. L’enquêteur vit en couple avec l’attaché politique d’une sénatrice, à Albany, État de New York. Albany a été le décor des romans d’un écrivain plus célèbre, William Kennedy.
Le roman adapté ici était le quatrième de la série. La critique évoque le sens de l’humour de cette série policière mais cela se retrouve fort peu à l’écran. Humour très au premier degré, comme le sont les emprunts visuels et musicaux au cinéma noir des années cinquante. La musique est omniprésente et toujours lourdement signifiante.
Toute l’équipe, à commencer par le réalisateur Ron Oliver, est issue du monde de la télévision. À l’exception d’une vraie vedette porno, Matthew Rush, dans une fugitive apparition nous gratifiant de sa nudité pile et face aussi appétissante qu’inutile pour la progression du scénario, tous les autres acteurs sont de vieux routiers des séries. On reconnaîtra dans le rôle de l’ambigu Rutka, Jack Wetherall, qui incarnait l’oncle Vic dans la série culte Queer as Folk – dont Ron Oliver a réalisé un épisode, où il était beaucoup plus convaincant que dans ce film. Chad Allen, ex-interprète de Matthew Cooper, dans Docteur Quinn, femme médecin, est l’un des rares acteurs américains ouvertement gays, l’amusant est qu’il a été victime lui-même, il y a quelques années, d’un outing. En 1995, en plein tournage de la série Docteur Quinn, femme médecin, un tabloïd américain diffuse une photo de l'acteur embrassant un garçon dans une piscine. Il est alors forcé de révéler son homosexualité. Depuis, tout en poursuivant sa carrière d'acteur et de producteur de pièces de théâtre, il est devenu un activiste gay important, récoltant de l'argent pour de nombreuses causes gays. Malheureusement il n’a pas les épaules, au sens propre comme au sens figuré, pour incarner le détective vedette d’une série. Il a au moins le mérite de ne pas surjouer comme la quasi totalité de la distribution…
Une suite, Shock to the System, a déjà été tournée par la même équipe et un troisième épisode est en préparation !
L’intrigue est plutôt convenue mais elle est scénarisée de manière assez efficace, ce qui maintient l’intérêt jusqu’au dernier quart d’heure, où l’histoire s’avère moins superficielle qu’on pouvait le croire.

Third Man Out  est produit par Here!, la première chaîne gay américaine. Elle a déjà produit Dante's Cove et Hellbent ! Il ne dépare pas, malheureusement, le reste du catalogue de cette chaîne qui brille par sa médiocrité. La réalisation est plate et si les images sont propres et lumineuses, on n’y décèle pas une seule idée de mise en scène. Le principal défaut du film réside dans la mollesse du montage qui étire chaque scène, ce qui est un comble pour un film policier.
Peu original est ce volontarisme très marqué d’inscrire l’intrigue dans un groupe emblématique d’une époque et de la faire coller avec un fait de société à la mode, ici l’outing. Dans notre bonne vieille télévision hexagonale, il y a près de cinquante ans, Les Cinq dernières minutes ne faisait pas autre chose.
Je déplorais, dès sa naissance, que PinkTv ne s’engage pas dans la production, se contentant de diffuser des œuvres produites par d’autres, et n’achetant même pas des fictions étrangères si elles n’avaient pas été déjà traduites par ailleurs, en somme faisant presque toujours son marché seulement en France et payant que chichement les producteurs. En voyant les programmes produits par son homologue américaine, on est presque satisfait que la chaîne française se soit montrée, pour l’instant, aussi frileuse en terme de production.
On se demande ce qui domine chez l’éditeur dvd français, Optimale, lorsqu’il appose sur le facing de la jaquette : « PREMIER POLAR GAY » : la malhonnêteté ou l’ignorance ? Par charité chrétienne, choisissons l’ignorance. Rappelons-lui que les estimables River made to drown in (dvd Studio Canal), In the flesh (dvd BQHL), Endgame (dvd Antiprod), Like it is (dvd BQHL)... et que l’exceptionnel No night is too long sont aussi des polars gays, tous antérieurs au film qu’il édite, par ailleurs de manière professionnelle, avec un bon making of….
Si vous aimez les détectives gays, lisez et relisez les romans de Joseph Hansen (édités chez Rivage), plutôt que de voir Third Man Out.

Pour plus d’informations :

***

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Lundi 15 janvier 1 15 /01 /Jan 14:24

On peut actuellement voir Jacek Poniedzialek, un acteur polonais populaire et ouvertement gay dans un spot de publicité humoristique largement diffusé sur le web). L'acteur est représenté en train de pédaler sur un vélo d'appartement. Apparaît alors un panneau avec l'expression « Stop pedalowaniu » (« défense de pédaler »), une expression assez vulgaire souvent utilisée par l'extrême droite dans un contexte homophobe. L'inscription « My przypedalujemy do ciebie », que l'on voit ensuite, veut dire « Nous allons venir pédaler (jusqu'à) chez toi », qui, là aussi, a un double sens. Le spot a été réalisé par Superapteka.pl, une grande pharmacie, qui fait de la livraison de médicaments à domicile. Selon Jacek Poniedzialek la publicité, avec ses allusions au langage homophobe et à l'homosexualité elle-même, est une prise de position contre l'homophobie de la société polonaise. (Source : Têtu)

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Dimanche 14 janvier 7 14 /01 /Jan 11:08
  1. Evitez de fréquenter les cabarets, les bars ou les discothèques
  2. Ne sortez pas au café, au salon de thé ni au restaurant
  3. Evitez à tout prix les musées et les galeries d'art
  4. Evitez d'aller au théâtre, à l'opéra, au ballet ou au concert
  5. Ne vous rendez dans aucun grand magasin, et surtout pas dans une boutique de mode
  6. Ne fréquentez pas les antiquaires, les marchés aux puces, les ventes aux enchères ou les magasins de décoration d'intérieur
  7. Evitez d'aller au cinéma, au vidéo club ou d'allumer la télévision
  8. Evitez d'écouter la radio ou des disques de rock, de jazz, de classique, de techno, de house ou de n'importe quel autre genre de musique
  9. Ne lisez plus de livres, de magazines, ni de journaux
  10. Ne vous branchez pas sur Internet
  11. N'allez surtout pas chez le coiffeur ou au salon de beauté
  12. Ne vous rendez à aucun défilé de mode ni à aucun vernissage
  13. Arrêtez de fréquenter le fitness et les salles de musculation
  14. Evitez les écoles, en particulier les salles des maîtres
  15. Evitez de passer la nuit à l'hôtel
  16. Ne passez plus vos vacances au bord de la mer
  17. Ne vous rendez ni à Paris, à Londres, à New York, à San Francisco, à Berlin, à Cologne, à Hamourg, à Madrid, à Barcelone, à Milan, à Rome, à Zürich ou dans n'importe quelle autre grande ville du monde
  18. N'approchez aucune personne revêtant un uniforme (médecin, infirmier, policier, pompier, etc.)
  19. Ne vous rendez à aucune manifestation sportive (patinage artistique, tennis, etc.)
  20. N'allez plus aux toilettes en dehors de chez vous
  21. Ne vous arrêtez sur aucune aire d'autoroute
  22. Evitez de vous promener dans la rue, au bord du lac ou dans les parcs publics
  23. Evitez les églises et surtout les monastères
  24. N'adressez plus la parole à vos voisins, à vos collègues de travail ou à vos amis
  25. Et méfiez-vous des membres de votre famille !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Dimanche 14 janvier 7 14 /01 /Jan 10:45
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Samedi 13 janvier 6 13 /01 /Jan 05:59
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 12 janvier 5 12 /01 /Jan 05:54
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 10 janvier 3 10 /01 /Jan 15:46
Sur la chaîne américaine Lifetime commence un nouveau jeu de télé-réalité : Gay, Straight or Taken ? Le concept est très simple (c'est américain on vous dit !). Une jolie blonde doit choisir entre trois garçons... Mais elle va devoir choisir le bon, car parmi les 3 candidats un seul est disponible, les autres étant soit gay, soit marié. Si elle se trompe, c'est le candidat choisi qui remporte le prix. (Source : GayClic)


Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 10 janvier 3 10 /01 /Jan 05:16

Fiche technique :
Avec Michel Côté, Marc-André Grondin, Danielle Proulx, Pierre-Luc Brillant, Emilie Vallée, Mariloup Wolfe, Jean-Louis Roux, Francis Ducharme, Sébastien Blouin, Alex Gravel, Hélène Grégoire, Johanne Lebrun, Maxime Tremblay et Jean-Marc Vallée. Réalisé par Jean-Marc Vallée. Scénario : François Boullay et Jean-Marc Vallée.
Durée : 127 mn. Actuellement en salle en VF.

Résumé :
25 décembre 1960 : Zachary Beaulieu vient au monde, quatrième d'une famille de cinq garçons. Famille de banlieue sans histoire avec une mère aimante et un père un peu bourru, mais fier de ses garçons. Le début d'une belle enfance, où se succèdent les Noël et les anniversaires avec l'éternel solo du père Beaulieu chantant Aznavour, Emmène-moi au bout de la terre, les séances de lavage de voiture en plein air et les visites au casse-croûte pour Zac, le chouchou de son père pour une fois.
L'avis de Mérovingien02 :
Ils sont 5 frères : Christian, Raymond, Antoine, Zachary et Yvan. Prenez chacune de leurs initiales et vous obtiendrez le mot CRAZY. Crazy, c'est le nom d'une chanson country de Patsy Cline que vénère le père des garçons. Mais c'est aussi un terme anglais qui signifie la folie. On ne pouvait donc pas rêver mieux comme titre pour un long-métrage qui tourne autour d'une famille bien barrée, dans une époque décadente et délicieusement rock !
Triomphe sans précédent à la dernière cérémonie des Juras (équivalent Québécois de nos Césars) avec pas moins de 13 trophées trustés pour 14 nominations dont ceux de meilleur réalisateur et meilleur film, plus gros succès national au box-office avec plus d'un million de spectateur pour 7 millions d'habitants, CRAZY a tout d'un film phénomène, de ceux qui parlent à l'inconscient collectif et sondant les questionnements les plus intimes. Une œuvre universelle donc, capable de ratisser large sans brader son identité sous de bêtes considérations commerciales. Il faut dire qu'à l'origine, il y a un script personnel et sincère inspiré de la vie de François Boulay (co-auteur) et de Jean-Marc Vallée (réalisateur du film), fourmillant d'anecdotes vécues, de rêves accomplis et de questionnements refoulés. Résultat, tout le film semble juste, vrai, honnête et restitue à merveille les années 60 à 80 avec leur esprit de liberté, de tabous, de valeurs et de drogue. Outre une reconstitution parfaite des différentes époques traversées avec les vêtements synthétiques, les coiffures top moumoutes et une évolution du mobilier en fonction des modes, il y a aussi la bande originale qui apporte un vrai plus à l'ambiance nostalgique de l'ensemble, avec une liste impressionnante de standards incontournables allant de Pink Floyd à David Bowie en passant par les Rolling Stone. Un argument commercial imparable pour vendre des CD et rameuter un public cible désireux de revivre sa jeunesse passée mais qui se révèle bien plus que ça. Les tubes qui saupoudrent le métrage sont en effet employés à bon escient pour refléter l'état d'esprit d'un personnage à un moment donné. Une phase identitaire = un morceau. C'est ainsi que le père chauvin se borne dans ses valeurs réacs au son d' « Hier Encore » d'Aznavour ou bien que Zachary se prend pour David Bowie en rêvant de transcendance dans sa chambre sur fond de « Space Oddity ».
Ambiance immersive donc pour une œuvre qui place la famille au cœur de sa thématique. Sujet populaire, il va s'en dire, mais traité avec une infinie délicatesse. Sur une période de 20 ans, on suit le destin d'un garçon qui va grandir et changer en fonction des tendances, en fonction de ses parents et en fonction de ses expériences. Considéré comme divin par sa mère parce que né un soir de Noël, traité de fife (pédé en québécois) par son paternel, Zachary a un regard grinçant sur le monde qui l'entoure. Il veut plaire à ses parents et tente de s'adapter à leur regard. Refoulement d'une homosexualité de plus en plus évidente, quête spirituelle inlassable, mais aussi volonté de trouver sa place dans un foyer où chacun tient un rôle : le parcours du jeune homme fascine. Le scénario privilégie la chronique familiale corrosive à travers une succession de scénettes mettant en avant les attitudes les plus élémentaires de chacun (la discussion dans la salle de bain entre Monsieur et Madame, chaque frère a son rôle un peu cliché : l'intello, le sportif, le gay, le camé) et sans chercher à délivrer une quelconque morale du style « soyons tolérant, blablabla ». Ce sont les détails qui font sens : les relations tendues entre Zac et son père sont dévoilées par la métaphore d'un vinyle cassé (le père ne voit que l'objet brisé, mais pas les blessures intérieures de son fils), les éléments que bravent le héros (neige glacial, chaleur étouffante) ne sont que les reflets d'une solitude et d'un désert affectif désespérant... Très inspirée, la mise en scène de Jean-Marc Vallée utilise intelligemment le montage pour rappeler que même si les personnages semblent séparés par leurs idées, ils demeurent irrémédiablement liés spirituellement, comme viendra le rappeler la séquence où la mère se réveille pour boire de l'eau alors que Zac agonise, tandis que la scène suivante nous laissera croire qu'elle est morte alors qu'il s'agira du frère junkie.
Subtilement, le réalisateur nous montre que si la famille est une cellule pleine de tensions et d'incompréhension, ce n'est rien face à la dualité qui anime chaque être humain. Si les grands moments d'engueulades (la mariage raté) et de situations amusantes (Zac qui se masturbe en matant son frère s'envoyer en l'air) font immédiatement adhérer l'audience à l'histoire, c'est bien quand le cœur prend le dessus que l'émotion nous submerge et qu'on atteint la sphère de l'intime. Notamment lors des envolées mystiques magnifiquement introduites (l'accident en vélo est un choc vraiment éprouvant, tout comme la chute symbolique du nourrisson au début) qui nous raccrochent à la vie fragile de Zachary. Il est notre port d'attache, celui qui doute, celui qui frôle si souvent la mort qu'il peut mesurer l'importance de la vie, celui qui rêve de devenir quelqu'un d'autre (belle transition entre les années 70 et 80 où le jeune homme disparaît et réapparaît avec un nouveau look pendant que sa copine lui administre une fellation), celui qui part seul pour s'accomplir, celui qui devient indépendant et se détache enfin de l'étiquette qu'on a voulu lui faire porter. Un cheminement passionnant dans lequel n'importe qui peut se projeter.
Alors certes, il y a bien quelques défauts de fabrication dans cette fresque rafraîchissante : les enjeux narratifs deviennent de plus en plus vagues dans la deuxième partie du récit et on peine parfois à saisir où les auteurs veulent nous conduire surtout quand ils n'exploitent pas les 3 autres frères. On pourra aussi pinailler à loisir sur l'escapade dans le désert un rien redondante, peu subtile et légèrement frimeuse (effets visuels un tantinet gratuits). Mais on oublie vite tous ces petits travers une fois le générique achevé pour ne retenir que la mise en scène inspirée de Jean-Marc Vallée ainsi que la qualité exceptionnelle de l'interprétation qui y est pour beaucoup dans le charme de l'ensemble. Dans la peau de Zachary, Marc-André Gondrin est la révélation sensible et séduisante du film. Un comédien criant de vérité promis à un brillant avenir. Dans le rôle des parents aimant leurs enfants chacun à leur manière, on trouve un Michel Côté sidérant en père typique de l'époque, à la fois sévère et attachant et une Daniel Proulx en mère protectrice, véritable ciment féminin dans un foyer où tous les autres membres sont masculins. Quand à Pierre-Luc Brillant, il est un parfait contrepoint à Zachary dans le cœur du père, avec un mélange de virilité animale et de toxicomanie pathétique.
Fable aussi limpide que dense réservant son lot de répliques québécoises cultes (« il trempe son pinceau dans une paire de fesses », « t'es pas parlable ! ») et de fulgurantes montées en puissance émotionnelle, C.R.A.Z.Y. est un grand film populaire comme on les aime. L'homosexualité n'est jamais placée au cœur d'une réflexion bourrée de clichés mais sert de prétexte à une autopsie des relations d'une famille et le regard que portent les membres les uns sur les autres. C'est donc susceptible de toucher tout le monde, c'est fédérateur et c'est foutrement authentique !
Pour plus d’informations :
Bande annonce
Par Mérovingien02 - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 9 janvier 2 09 /01 /Jan 10:18
 

 

 


Après moult tergiversations, je me suis laissé sortir samedi soir par un pote qui a la fâcheuse habitude de me fournir un boyfriend à chaque fois que j’ai la faiblesse de céder à ses appels. C’est arrivé deux fois en 2006, mais cette année, je compte bien éviter de tomber dans le piège. Néanmoins j’ai accepté de mettre les pieds pour la première fois au Bataclan où se jouait la soirée bimensuelle dite « Nuit des Follivores ».

Le Follivore est un clubber, majoritairement gay et de sexe masculin, mais pas toujours. Il peut être aussi hétéro mâle ou femelle, qui vient s’encanailler dans des lieux réputés pour leur côté festif.

Le Follivore est un nostalgique : il écoute la musique de son enfance, s’il est trentenaire ou plus âgé encore, mais cela vaut également pour les jeunesses nées dans les années 80, car le DJ passe aussi des tubes de cette époque. 70’s et 80’s revival, Claude François et Chantal Goya mélangent leurs voix d’outre-tombe (mais on me dit que Marie-Rose est encore en vie) à celles d’artistes contemporains. Il en faut bien, sinon la soirée passerait pour complètement ringarde.

Le Follivore est un fumeur actif ou passif : les actifs ne se privent pas d’intoxiquer les passifs. Les premiers angoissent à l’approche du 1er février 2007 qui consacrera l’interdiction de fumer dans les lieux publics, les deuxièmes attendent cette date avec impatience. Quelques uns s’en foutent comme d’une guigne. L’avenir dira si les organisateurs de cette soirée appliqueront à la lettre le décret.

Le Follivore est une bimbo victime de la mode : bien qu’aucun dress-code ne soit exigé à l’entrée, si tu ne sors pas fringué comme si tu portais pour 500 € de frusques et d’accessoires de pétasse achetées à prix d’or chez Bill Tornade ou Boy’s Bazaar, tu n’es pas un vrai Follivore et tu n’as donc aucune chance de draguer ou de te faire draguer par quelqu’un de cette espèce.

Le Follivore est un consommateur arnaqué : 9 € pour une boisson alcoolisée ou non, servie dans un gobelet en plastoche que le barman remplit de glaçons à ras bord pour économiser sur les bouteilles, je dis : bravo, ça c’est du business ! En tout, j’en ai eu pour 26 €, entrée à 17 € (avec 1 conso) comprise. Franchement j’ai connu pire, par exemple 20 € pour un brunch hier après-midi. Je suis une pétasse de luxe, j’y reviendrai.

Le Follivore qui n’est pas célibataire est un mec maqué homéomorphe : certains couples poussent le mimétisme jusqu’à s’habiller de façon identique et dans les mêmes tons. L’homéomorphisme, j’y reviendrai aussi.

Le Follivore est un nostalgique (bis) : sur le dance-floor ou au bar, il a toutes les chances de croiser ses ex, de renouer avec eux le temps d’un corps à corps lascif et d’un roulage de pelle pratiqué dans les règles. Si les Follivores qui sont ex sont libres et ne trouvent personne de nouveau à se mettre sous la dent, ils finissent la nuit ensemble et se remémorent leurs meilleurs souvenirs.

Prochaine soirée au Bataclan : samedi 20 janvier 2007. Attention, ce sera la soirée des 10 ans et ça s’appellera La Nuit des Crazyvores ! (Pour ceux qui ne savent pas pourquoi, la réponse ici) 1996-2006 annonçait l’affiche placardée sur la porte d’entrée. Depuis je me gratte la tête en me demandant pourquoi on la fête en 2007.

 


Site officiel :
http://follivore.free.fr/


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City,
cliquez ici.
Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Mardi 9 janvier 2 09 /01 /Jan 08:57
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Mardi 9 janvier 2 09 /01 /Jan 07:53

Fiche technique :
Avec Michel Côté, Marc-André Grondin, Danielle Proulx, Pierre-Luc Brillant, Emilie Vallée, Mariloup Wolfe, Jean-Louis Roux, Francis Ducharme, Sébastien Blouin, Alex Gravel, Hélène Grégoire, Johanne Lebrun, Maxime Tremblay et Jean-Marc Vallée. Réalisé par Jean-Marc Vallée. Scénario : François Boullay et Jean-Marc Vallée.
Durée : 127 mn. Disponible en VF.


Résumé :
25 décembre 1960 : Zachary Beaulieu vient au monde, quatrième d'une famille de cinq garçons. Famille de banlieue sans histoire avec une mère aimante et un père un peu bourru, mais fier de ses garçons. Le début d'une belle enfance, où se succèdent les Noël et les anniversaires avec l'éternel solo du père Beaulieu chantant Aznavour, Emmène-moi au bout de la terre, les séances de lavage de voiture en plein air et les visites au casse-croûte pour Zac, le chouchou de son père pour une fois.
L'avis de Stéphanie Nolin (Lecinema.ca) :
Le film C.R.A.Z.Y. du réalisateur Jean-Marc Vallée (Liste noire) emprunte des sentiers peu fréquentés dans le corpus cinématographique québécois en dressant un portrait authentique et sensible d’une famille ordinaire du Québec. Vallée nous parle d’amour, d’acceptation et de différence avec pour toile de fond un Québec en plein changement, façonné et modernisé par la révolution tranquille et la montée du nationalisme.
Cette chronique familiale, se déroulant de 1960 à nos jours, aborde avec sincérité les bonheurs et les heurts d’une fratrie de cinq garçons tous plus différents les uns des autres. Au cœur de cette mêlée se trouve Zachary (fabuleux Marc-André Grondin), le quatrième de cinq frères. À travers ses yeux d’enfant puis d’adolescent perturbé, en constante recherche de l’assentiment de son père (toujours extraordinaire Michel Côté), nous revivrons plusieurs époques.
La musique omniprésente, véritable protagoniste du film, accompagne le propos, suggère les émotions et marque le passage du temps. Les Pasty Cline, Aznavour, David Bowie vibrent au même rythme que les personnages et nous font vibrer aussi. Les décors, les événements et les gestes posés, tous plus vrais que nature, sauront nous rappeler des souvenirs de notre jeunesse. Une attention particulière semble avoir été portée à chaque petit détail.
Marc-André Grondin incarne avec beaucoup de justesse et de sensibilité cet adolescent qui voudrait tant combler les idéaux de son père et qui refoule pour cette raison sa vraie nature. Michel Côté, dans le rôle du paternel affectueux mais maladroit qui refuse la différence, offre une performance extraordinaire et en émouvra certainement plus d’un. Notons également le jeu superbe de Danielle Proulx en mère de famille compréhensive et celui de Pierre-Luc Brillant dans la peau d’un junkie.
Avant d’être un film sur l’homosexualité, C.R.A.Z.Y. est d'abord un film sur une relation père-fils et sur ce besoin que nous avons tous d’être aimé et compris de nos parents. Sont palpables dans ce film l’attachement familial indéfectible et la filiation invisible qui unit une mère à son enfant. L’humour, utilisé intelligemment, désamorce parfois des situations qui pourraient sembler lourdes.
En fait, regarder C.R.A.Z.Y., c’est comme contempler notre propre portrait de famille. On y voit une famille typique qui vit des joies et des problèmes au quotidien. C.R.A.Z.Y., c’est en fait une célébration de ce lien immuable qui nous unit à quelqu’un, pour la vie. C’est aussi et surtout un hymne à la tolérance. Un film troublant, touchant, qui vous hantera probablement et qui pourrait s’avérer être le succès surprise de la saison estivale. À voir absolument !

Pour plus d’informations :
Bande annonce

Par Stéphanie Nolin (Lecinema.ca) - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Lundi 8 janvier 1 08 /01 /Jan 09:47

Extrait d’une interview de Macaire Ouédraogo, ancien banquier et homme politique du BurKina Faso pour lefaso.net

« S. : En Afrique du Sud, la situation des homosexuels a été légalisée. Peut-on mettre cela au compte de l’évolution ?
M.O. : Alors là, mes mots vont être durs. (rires !). J’ai appris douloureusement la légalisation de l’homosexualité dans ce pays. C’est la conséquence logique d’une longue colonisation qui a fait perdre à l’Afrique du Sud ses repères, ses valeurs Africaines. Il y a quelques années, on ne parlait jamais d’homosexualité en Afrique noire. Cette légalisation est même désapprouvée par les Noirs. Je peux dire que l’homosexualité rendue à grande échelle à ce niveau, est quelque chose d’inadmissible. Elle est même rentrée chez nous. Une journaliste (NDLR : notre consœur Ramata Soré de l’Evénement), a eu, je crois, un prix dans l’analyse de ce phénomène.
Je pense également à la force de la clandestinité. L’homosexualité entre comme un clandestin, j’allais dire comme le cancer qui ronge. Quand on s’aperçoit, c’est trop tard. Elle est en train de faire son chemin chez nous. Je me demande comme beaucoup d’autres, s’il n’y a pas lieu d’arrêter ce processus. Il faut que tous ceux qui croient encore en nos valeurs morales s’unissent pour qu’on arrive à réclamer au besoin une loi interdisant la légalisation de l’homosexualité au Burkina.
Il semble qu’il y a des homosexuels de naissance, il s’agit là d’un dérèglement physique et psychique, je le concède. C’est donc une maladie qui les déséquilibre, si on peut les soigner, il faut le faire. Autrement, je dis non. Voyez-vous, ça me fait penser à la Rome décadente (NDLR : Parlant de la Rome antique) avec cette orgie où les gens passaient le temps à manger quitte à aller vomir au vomitorium pour revenir se mettre de nouveau à table. L’homosexualité est au monde contemporain ce qu’a été l’orgie pour la Rome antique.
Par conséquent, je trouve qu’elle est regrettable. Elle est l’expression de la dépravation des mœurs. Or, nous savons qu’ici des lois répriment le vagabondage sexuel, la pédophilie. Il faudrait ranger l’homosexualité dans cette dynamique répressive.

S. : Pensez-vous qu’une loi seule suffirait pour enrayer l’homosexualité, vu l’expérience au Cameroun ?
M.O. : Je suis d’accord avec vous. C’est pourquoi, je dis que l’homosexualité est à l’image d’un cancer. Il faudrait envisager le phénomène sur le plan de la répression. Il faut arriver à déterminer si les homosexuels sont des malades, alors, il faut les soigner. Mais, s’ils ne sont pas malades, alors, je suis pour la répression. Par effet de mimétisme, on risque de faire comme d’autres pays au détriment de la perte de nos valeurs. »

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Dimanche 7 janvier 7 07 /01 /Jan 09:42
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Samedi 6 janvier 6 06 /01 /Jan 07:59
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Samedi 6 janvier 6 06 /01 /Jan 05:27
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Vendredi 5 janvier 5 05 /01 /Jan 10:47

Fiche technique :
Avec Richard Chamberlain, Michael Imperioli, Ute Lemper, James Duval, Austin Pendleton, Talia Shire et Michael Saucedo. Réalisation : James Merendino. Scénario : Paul Marius. Directeur de la photographie : Tom Callaway. Son : Charlie Kelly. Directeur artistique : Andrea Stanley.
Durée : 98 mn. Disponible en VO et VOST.



Résumé :
Thaddeus (Richard Chamberlain), un avocat fortuné d'une soixantaine d'années, apprend qu'il va bientôt mourir. Il est atteint du sida. Il plaque tout et rend une visite surprise à son ami Allen (Michael Imperioli), un ancien prostitué qui fut son amant. Allen a changé de vie. C’est maintenant un jeune artiste qui essaie de se faire un nom. Il a une liaison avec Eva (Ute Lemper), une riche propriétaire de galerie qui ignore tout de son passé. Thaddeus est revenu à Santa Monica dans le but de retrouver un autre de ses anciens amants, Jaimie (James Duval), un gigolo qui l’avait profondément ému. Il s'installe chez Allen à qui il demande de l’aider dans sa recherche. Pour cela, bien qu’il y répugne, pour réaliser la dernière volonté de son ancien amant, Allen va se replonger dans les bas-fonds de Los Angeles pour retrouver ce jeune prostitué que Thaddeus voudrait « sauver » avant de quitter ce monde...
L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Lorsque l’on a terminé de voir River made to drown in, on ne s’explique pas pourquoi son réalisateur, James Merendino a renié son film et qui est crédité le plus souvent en tant que réalisateur du nom d’Alan Smithee, c’est-à-dire personne. C’est un des patronymes que l’on emploie dans le cinéma américain lorsqu’un cinéaste est en désaccord avec le produit final et ne le reconnaît pas comme étant son œuvre. Je ne sais pas ce qui a poussé le metteur en scène à prendre cette décision mais il n’a aucune honte à avoir pour ce film qui, s’il ne fait pas partie des chefs-d’œuvre du cinéma, ni même du cinéma gay, n’est en rien honteux.
Les deux points forts du film résident dans l’interprétation, sur laquelle je reviendrai, et dans le scénario. Ce dernier explore une relati
on peu vue sur grand écran : celle du gigolo avec son micheton. Ce qui est fort rare, c’est que ce sont surtout les états d’âme du « client » qui sont considérées. Sans avoir mauvais esprit, j’ai tendance à penser qu’il y a plus de cinéastes gays (la remarque qui suit me semble tout aussi pertinente pour leurs collègues hétérosexuels) qui ont endossé le rôle passager de micheton que celui de gigolo, et pourtant la psychologie de « l’acheteur » est quasiment absente du cinéma. En voyant ce énième film qui met en scène la prostitution masculine, je me dis que si un martien cavernicole venait explorer notre planète pour connaître les mœurs de ses habitants, comme le firent jadis le persan de Montesquieux ou le huron de Voltaire, il pourrait croire que la pratique sexuelle des mâles qui aiment les mâles consiste presque exclusivement en des individus entre deux âges assez crapoteux qui achètent les faveurs sexuelles de garçons à la beauté défraîchie.
L'intérêt du scénario est aussi de se centrer sur les relations intimes, sur la tentative de rapprochement et de compréhension mutuelle entre deux écorchés par la vie; très bien transcrite par des dialogues brillants et justes mais malheureusement ceux-ci sont souvent parasité
s par une musique aussi sirupeuse que redondante. River made to drown in apporte un regard clairvoyant sur le rapport qu’entretiennent de jeunes prostitués masculins avec leurs clients  plus âgés.
Ce petit film indépendant non-commercial s'illustre aussi par le talent indéniable de ses comédiens. Alors que Richard Chamberlain dans la plupart de ses films est un acteur assez fade, un peu trop lisse, dans River made to drown in
(son premier film après son coming-out bien tardif) qui est en quelque sorte sa sortie artistique du placard, l’acteur se lâche complètement et cabotine goulûment dans son rôle de précieux gourmé agonisant, tantôt cynique et désespéré, tantôt généreux et désabusé dans lequel il fait beaucoup penser, et c’est un beau compliment, à notre Jean Topart national qui fut dramatiquement sous-employé au cinéma. Ce qui est le plus surprenant et le plus talentueux, c’est que de ce cabotinage naît souvent l’émotion. Mais il n’est pas esseulé dans cette brillante distribution. On y retrouve Michel Imperioli qui depuis a acquis une grande notoriété avec son rôle de Christopher dans Les Soprano et James Duval, acteur fétiche de Greg Araki, que l’on a pu admirer dans Totally fucked’up, Doom Generation et Nowhere.
Si le réalisateur reçoit une bonne aide de son directeur de la photo, Thomas Callaway, dont les angles
de vue, l'utilisation tantôt de la grue, tantôt d’une caméra portée ou le jeu avec les profondeurs de champ, sont souvent inventifs et transcrivent bien par l’image le désordre des vies des personnages, il est en revanche desservi par un montage lourd et sentencieux.
C’est pour finir un film qui nous parle un peu maladroitement, parfois avec emphase de l’inspiration, de la chute des êtres, d’un passage de témoin, d’un relais d’amour...

Pour plus d’informations :

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Vendredi 5 janvier 5 05 /01 /Jan 09:33
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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