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Dimanche 11 février 7 11 /02 /Fév 14:39

[Ajout de nos amis de
GayClic.com, 11/02/2007] :


« Bonjour,

je suis Frédérick Carles-Font, j'ai participé à la première de "J'ai une question à vous poser" sur TF1, lundi 5 février à 20h50, dont l'invité était Nicolas Sarkozy. Je suis "le gay habillé en noir" comme le résume un des commentaires de votre blog.

Hier, dans un train entre Metz et Luxembourg, un de vos fidèles lecteurs m'a reconnu et m'a parlé de votre site (que je ne connaissais pas) en me disant que vous recherchiez mon témoignage. Je l'en remercie encore. Me voilà donc!

Je tiens à vous faire part de mon ressenti et de ce que je retiens de cette expérience. J'éprouve ce besoin parce que je perçois un grand contraste entre ce que j'ai vécu d'une part et la manière dont les médias ainsi que les téléspectateurs ont perçu et commenté cette émission d'autre part.

Certains commentaires sont assez sévères à notre égard (je parle de Guillaume Coquet, "l'autre gay" qui m'a précédé, et de moi même). Et je trouve cela un peu injuste car les conditions étaient très difficiles et nous n'étions pas en position de force...

Je voudrais donc éclairer vos lecteurs sur quelques points précis et de manière très concrète afin de refléter une image plus proche de la réalité, telle que je l'ai vécue.

Pour commencer, il faut savoir que lorsque nous nous sommes installés sur le plateau, nous autres "panélistes" étions déjà épuisés. Mobilisés depuis 7h du matin, nous avons passé toute la journée à être trimballés de briefings en répétitions et de déplacements en assignations à résidence.

Il faisait très chaud sur le plateau. Nous avons attendu le début de l'émission près d'une heure avant qu'elle ne débute, tout en restant assis à nos places, sans pouvoir en bouger. Cela s'est déroulé comme si tout avait été fait pour nous "assommer" avant que monsieur Sarkozy n'entre en scène.

Par ailleurs, les téléspectateurs confortablement assis devant leur écran ne soupçonnent pas à quel point la pression et le stress sont énormes sur le plateau. L'émission était en direct (pas droit à l'erreur donc!), devant des millions de téléspectateurs (nous savions que l'audience serait forte), face à l'un des hommes les plus puissants et les plus médiatisés de France.

Contrairement à nous, le candidat UMP n'était pas limité dans son temps de parole. Nous n'étions donc pas sur un pied d'égalité. En ce qui me concerne, par exemple, j'avais de nombreux contre-arguments à opposer à sa réponse mais je devais le laisser étaler son discours bien huilé sans pouvoir riposter! Sans aucun droit de réponse. C'est terriblement frustrant...

Je pense que le fait de choisir 100 panélistes n'est pas innocent : comme tout le monde ne peut pas s'exprimer (nous sommes trop nombreux), on doit faire très court! C'est un excellent moyen de nous faire vite taire et de ne pas trop déranger le candidat. J'en ai fait les frais.

Avec le recul, j'ai réellement le sentiment d'avoir été instrumentalisé. Nous servions de faire-valoir au candidat, ce dernier ayant brillamment utilisé nos questions pour présenter et illustrer son programme.

Je tiens surtout à féliciter monsieur Sarkozy pour son époustouflante aptitude à la manipulation. Il est vraiment un grand professionnel de la communication. En effet, il a réussi à me décrédibiliser d'entrée en dénaturant mes propos et tout le monde est tombé dans le panneau! J'en veux pour preuve les réactions, tant dans les médias que dans mon propre entourage (même si tous ne sont pas dupes). J'en suis tout autant admiratif qu'âmer... Comment s'y est-il pris? Il a tout simplement transformé une de mes phrases de sorte que l'on a cru que je l'avais insulté. Ma phrase exacte était : "Vous êtes en faveur d'une législation ouvertement homophobe" et monsieur Sarkozy a réussi à faire croire au public que je l'avais directement traité d'homophobe. Il a pour cela adopté une posture de vierge effarouchée en montant sur ses grands chevaux : "Je ne permettrai à personne de me traîter d'homophobe!". Cela lui a permis de passer d'emblée pour une victime... et de s'attirer la sympathie et le soutien d'une large partie du public et des téléspectateurs. Pour beaucoup, je suis donc apparu comme un intervenant "agressif" voire intolérant qui a "insulté" le candidat UMP. Quel formidable retournement de situation! Magnifique pirouette qui, si elle manque d'honnêteté, excelle par son efficacité...

Finalement, je dirais que je suis satisfait de mon intervention. Car malgré son aspect un peu brouillon - face au maître du genre - elle a atteint son but : interpeller monsieur Sarkozy publiquement sur l'une de ses contradictions les plus flagrantes et les plus injustes et ce, devant des millions de Français. On ne peut pas prétendre lutter contre les discriminations homophobes et maintenir une législation totalement discriminatoire envers les citoyens homosexuels!

De plus, mon passage a été largement médiatisé et repris en boucle dans la plupart des J.T. de toutes les chaînes (et même au ZAPPING de Canal +), dans la presse, sur le web et même à la radio. C'est donc pour moi une franche réussite. PPDA n'avait pas prévu de laisser autant de place au thème des droits des homos... on a réussi à s'imposer malgré tout!

Suite à l'émission, un cocktail nous a été offert et, après le démaquillage, monsieur Sarkozy est venu nous serrer la main (très rapidement!). J'en ai profité pour lui dire que je n'avais pas terminé ce que je voulais lui dire et que je voulais le revoir, en face à face. Il a donc pris mes coordonnées et m'a promis de m'accorder un entretien personnel... Je vous tiens au courant, promis!

Mes amitiés ;-)

Frédérick Carles-Font »

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Dimanche 11 février 7 11 /02 /Fév 09:40
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Vendredi 9 février 5 09 /02 /Fév 14:00
 

 

Né dans les années 60, Days of our Lives (DOOL) est une véritable institution aux États-Unis. Il est possible sinon probable qu’il ne vous évoque rien de prime abord, mais il s’agit du super-savon dans lequel Joey Tribiani (Matt LeBlanc), l’un des six Friends, tient le rôle du Docteur Drake Ramoray… Ce savon que Rachel (Jennifer Aniston) ne manquerait pour rien au monde. « Les Jours de notre Vie » dans Friends, ça vous parle ? Eh bien voilà. Vous y êtes. DOOL a débarqué en France il y a cinq ans, pour remplacer dans la grille de programmes matinaux Amoureusement vôtre (« Loving ») dont France 2 avait diffusé les ultimes épisodes. Au passage, Days of our Lives fut baptisé « Des jours et des vies ».

Bien évidemment, il n’était pas question de commencer la diffusion en reprenant les vieux épisodes des sixties. Le premier à être diffusé sur notre petit écran a lieu fin 1998. L’action se déroule à Salem, la ville des sorcières, le jour du mariage de Samantha Brady (Alison Sweeney) avec Franco Kelly, un bellâtre d’origine italienne traqué par la mafia. Apprenant que ce dernier l’a trompée, elle déclare, furieuse, à son ex-amant Austin Reed (Austin Peck) qu’elle « va le tuer ». Cependant, le bellâtre en question est sur le point d’occire Kate Roberts (Lauren Koslow), quand il est abattu d’un coup de feu par le fils de cette dernière, Lucas (Brian Dattilo), qui est le demi-frère d’Austin et aussi le père de Will, le fils de Samantha… Vous êtes perdus ? Hihihi…

Pour protéger Lucas et par haine de Samantha, Kate va faire accuser cette dernière du meurtre de Franco. Assez opportunément, Sami s’est évanouie en voyant le corps inerte de son fiancé, ce qui a permis à Kate de glisser dans sa main l’arme que tenait Lucas. La malheureuse sera innocentée après bien des péripéties et sera même sauvée in extremis aux portes de la mort au moment où, sur ordre du Gouverneur, les autorités s’apprêtaient à l’exécuter par injection létale puisque le tribunal l’avait reconnue coupable de meurtre et condamnée à la peine capitale.

De mon point de vue, DOOL offre le scénario le plus tortueux qui soit, mais aussi le plus jouissif sur le plan créatif. Ses concepteurs ne ménagent pas leurs efforts pour multiplier les rebondissements et les invraisemblances. Ainsi de la formidable machination ourdie par le méchant de la série, Stefano DiMera (Joseph Mascolo), qui a fait greffer par un savant fou (le cruel Docteur Rolf) dans le cerveau de la douce Hope Williams Brady (Kristian Alfonso) une puce électronique pour lui donner la mémoire et le comportement de la princesse Gina von Amberg dont elle est le sosie vivant.

Gina était un redoutable faussaire, et le but de toute cette mise en scène est de se servir de Hope « transformée » en Gina pour utiliser les talents de peintre de la princesse afin de copier des chefs-d’œuvre appartenant à une aristocrate très « vieille Europe », Lily Faversham, afin de remplacer les faux par les vrais. Tout cela parce que le méchant Stefano est un amateur d’art… On conviendra que c’est se donner beaucoup de mal pour voler un tableau.

 

Après cela, je ne me suis pas étonné d’apprendre que l’imagination délirante des scénaristes a conduit ces derniers à éliminer la moitié du casting, des héros aimés du public de DOOL, dont la doyenne Alice Horton (Frances Reed), se trouvant assassinés par un tueur en série dont on apprendra par la suite qu’il se dissimulait sous les traits de l’un des plus sympathiques personnages du savon. Le « stalker » de Salem finira par mourir aussi, mais toute cette joyeuse bande de trépassés va miraculeusement ressusciter car en fait ils n’étaient pas morts pour de vrai. Histoire d’entretenir le suspense et pour ne pas gâcher votre plaisir, mais aussi parce que moi-même je n’ai pas encore bien compris comment cela fut rendu possible, je ne vous dirai pas comment ! Mais vous pouvez le découvrir par vous-même en farfouillant dans les archives du site officiel...

Ne soyez pas non plus étonnés de la façon dont le temps est traité. Dans les savons, je crois l’avoir déjà écrit, le temps est une vue de l’esprit qui ne se mesure pas à l’aune de notre calendrier à nous, simples humains. Des enfants quittent l’histoire pendant quelques mois et soudain réapparaissent sous les traits d’adolescents. C’est un artifice commodément employé pour renouveler la distribution et insuffler du sang neuf à l’intrigue.

Ce qui est assez plaisant dans DOOL, c’est la beauté des interprètes. À cet égard, le casting est très soigné. Quand il me semble que celui des Feux de l’amour est plutôt quelconque, « Days » nous régale avec des splendeurs comme il semble que seule l’Amérique puisse en produire. Mon couple préféré est celui formé par Chloé Lane (Nadia Bjorlin) et Brady Black (Kyle Lowder), qui sont véritablement deux bombes. Bien que je ne sois pas vraiment branché par les blonds, je reconnais à Kyle Lowder un charme fou et un sourire à tomber. Quant à Nadia Bjorlin, d’origine moitié suédoise moitié iranienne, elle offre un subtile et époustouflant métissage qui fait de cette brune aux yeux bleu une reine de beauté qui surclasserait bien des Miss. Leurs personnages ont quitté l’affiche mais ils sont les héros des épisodes actuellement diffusés sur France 2 !


Allez, juste pour le plaisir, je remets une louche de sirop sirupeux, mais je les trouve tellement beaux :


Au programme de ces jours-ci : la gentille Lexie Carver, fille de Stefano DiMera, va tenter de réanimer la puce électronique dans la tête de Hope (qui est pourtant sa meilleure amie) pour que celle-ci redevienne Gina et ne sache jamais que son bébé a été échangé à la naissance. Chloé devrait bientôt tomber amoureuse de Brady, tandis que Shawn, héroïque, acceptera d’endosser la paternité de l’enfant de Jan Spears qui a été violée par un sadique, ruinant du même coup sa relation avec Belle Black, la demi-sœur de Brady, qui, je précise, est le neveu de Philip Kiriakis mais plus âgé que son oncle qui est aussi l’ex-boyfriend de Chloé. Mais ce qui vous intéressera davantage, c’est de voir Jack Devereaux s’évertuer à expliquer à la princesse Greta (la fille de Gina) qu’il n’est pas homosexuel…

Des jours et des vies, du lundi au vendredi, à 8h50 sur France 2 (après Télématin et avant Amour, Gloire & Beauté)


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Vendredi 9 février 5 09 /02 /Fév 09:36
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Jeudi 8 février 4 08 /02 /Fév 16:09




Retrouvez Zanzi dans Babyboy n°30, en cliquant ici !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Jeudi 8 février 4 08 /02 /Fév 15:18

Fiche technique :
Avec Tony Yang, Duncan, King Chin, Dada Jl et Jimmy Yang. Réalisation : Dj Chen. Scénario : Rady Fu. Images : Chen Huei-Sheng. Son : Augustus Chen. Montage : Chen Hsiao-Dong. Musique : George Chen & Hung Tze-Li. Production : Alleen Li & Michelle Yeh.
Durée : 92 mn. Disponible en VO et VOST.


Résumé :
Tien (Tony Yang), 17 ans, lycéen sage et encore vierge, vient passer ses vacances d’été à Taipé, bien décidé à y trouver l’homme de sa vie. Il commence par rencontrer les garçons dont il a fait connaissance sur Internet. Ils lui font découvrir la vie gay de la capitale taïwanaise. Ils essayent aussi de lui éviter qu’un homme lui brise le cœur. Malheureusement, le naïf Tien tombe amoureux de Bai (Duncan), le pire bourreau des cœurs du pays...
L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
À la place de ce beau titre, qui invite à la rêverie et aux coupables nostalgies, ce film aurait du s’appeler : « Candide chez les tassepés de Taipé ». Si un jour de grippe, cloué au lit, vous avez la nostalgie des conversations intellectuelles que l’on peut entendre dans les bars du marais, ce DVD est pour vous. Ce qui malheureusement pour l’éditeur, qui pourtant a réalisé un bel habillage et une superbe sérigraphie sur la galette, devrait réduire quelque peu le potentiel de ventes. Car je ne vois pas bien ce qui pousserait quelqu’un d’autre à s’infliger cette niaiserie sucrée, jouée à la truelle. Une mention particulière pour le jeu de l’horripilante crevette, la folle de service, qui me fait penser quant à la finesse de son jeu à celui de Jacques Balutin si ce dernier était gay et asiatique ; heureusement pour ces communautés, ce n’est pas le cas, elles sont ainsi épargnées par cette honte.
Curieusement ce presque rien est bien filmé, beaux travellings (je recommande un long travelling parallèle à un canapé – où comment dynamiser une conversation statique –, un modèle !), longues focales isolant les visages dans le décor, souci de la composition du cadre... Mais même bien cadré, le pas grand-chose demeure une petite bricole.
Même pas question de se rincer l’œil, car si les garçons (mis à part l’insupportable crevette déjà citée) ne sont pas mal, le film est d’une pudibonderie toute vaticane ; d’ailleurs les protagonistes arborent presque tous une croix en pendentif.

L’Été de mes 17 ans ne met en scène que des hommes, tous homosexuels. À aucun moment, on ne parle de femme (on n’en voit pas une même en figuration) ni d'hétérosexualité, comme si cela n'existait pas ! Ce qui est assez surprenant, le film étant réalisé par une femme. Depuis, elle a tourné avec le même acteur principal Catch, un film policier.
Au dos de la jaquette, cette insignifiance est qualifiée de « fantaisie fellinienne » ! Là je lance un appel, pour éclairer ma cinéphilie : il faut que le rédacteur de ce texte improbable m’explique où il a bien pu dégotter Fellini là-dedans… On y apprend également que L’Été de mes 17 ans a connu un succès enthousiaste à Taiwan, en Inde, au Japon, à Toronto, Stockholm, Pusan et Palm Spring. On sait maintenant que l’internationale des pétasses existe.
La vision du film est pourtant riche d’enseignements, tellement il est représentatif dans sa forme des productions cinématographiques populaires (dans tous les sens du terme) actuelles, tant à Taiwan qu’au Japon. Il en a toutes les caractéristiques : un scénario étique, mêlant fleur bleue et humour lourdingue, joué par de jeunes acteurs mignons, issus de soap télévisés ou de la chanson, mis en images par des réalisateurs et leurs équipes ayant une parfaite maîtrise de leurs techniques. Ce sont de tels films qui font les entrées à Taiwan et non les opus de Tsai Ming-Liang ou ceux de Hou Hsiao-Hsien. On peut le regretter mais c’est ainsi.
Si vous aimez les garçons taïwanais, oubliez L’Été de mes 17 ans et jetez-vous sur les films de Tsai Ming-Liang et lisez ce merveilleux livre qu’est Garçon de cristal, dont il existe une adaptation télévisée dans laquelle joue… Tony Yang.

Pour plus d’informations :

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 7 février 3 07 /02 /Fév 11:17
 

 

À moins d’une semaine de l’échéance fatidique que j’évoquais dans ce billet, il me semble important de faire le point sur ce qui peut constituer un début d’explication à la solitude de ceux qui, comme moi, désespère de trouver l’âme sœur (et non pas « frère », l’âme étant du genre féminin).

J’ai très souvent ouï dire que les contraires s’attirent, tandis que, de façon antinomique, un autre adage énonce que ceux qui se ressemblent s’assemblent. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il y a du vrai dans les deux maximes.

1. Les contraires s’attirent. L’être humain, seul, est un être incomplet. Il est à la recherche de sa moitié. L’âme sœur est celle qui fusionnera avec la sienne pour ne faire plus qu’un. Je + tu = NOUS. Nous deux, tout un. « Two hearts that beat as one » comme dans la chanson interprétée par Lionel Richie et Diana Ross Endless Love. Dans cette théorie, notre complément est différent, il représente ce qui par essence nous fait défaut. L’on pourrait dire que chaque être humain est composé de pièces d’un puzzle, et que quelque part, il y a les pièces qui lui manquent pour achever l’œuvre.

2. Qui se ressemble s’assemble. À de nombreuses reprises, j’ai été frappé par les similitudes que présentent certains couples que je croise au hasard de mes promenades. Il s’agit, en particulier, de couples gays et lesbiens. Certains me sont apparus si semblables que je n’ai pu déterminer s’il s’agissait d’un couple ou de jumeaux. Avec le temps, mon œil exercé a appris à les discerner. Un jour, à la librairie Mona Lisait, je suis tombé sur un livre qui a donné un nom savant au vieux dicton que nous connaissons tous : l’homéomorphisme. Dans un couple homéomorphe, les conjoints présentent les caractéristiques suivantes : mêmes traits du visage, même coiffure, même look, même vêtements. Chacun est comme une copie de l’autre, un reflet de miroir qui renvoie une image étonnamment narcissique. J’aurai, j’espère, l’occasion d’en reparler plus longuement et d’illustrer avec des exemples.

L’homéomorphisme n’est pas spécifique aux gays et aux lesbiennes. L’amour à vue d’œil, les couples expliqués par leur image traite essentiellement de couples hétérosexuels et je me suis amusé à étudier tous ceux que je vois sous l’angle du jeu des ressemblances. Selon les sujets, la ressemblance est immédiatement remarquable ou est plus nuancée. Je dirais que lorsqu’elle est flagrante, elle procède davantage de l’acquis que de l’inné et qu’il s’agit d’une ressemblance travaillée.

Qu’importe. Selon ce postulat a priori plus répandu que le premier, « tu » n’es pas un autre, mais « tu es mon double ». Les ressemblances seraient donc plus fortes que les différences. On est attiré par son contraire, mais on se « marie » avec son semblable. Et là, bon sang mais c’est bien sûr ! Je tiens l’explication à mon célibat et à tous mes échecs sentimentaux : je n’ai pas trouvé mon autre moi, mon double homéomorphe. C’est aussi simple que ça, mais il fallait y penser !

La mauvaise nouvelle, c’est que je suis terriblement unique. Comme le Bresse Bleu, des Zanzi, y’en a pas deux. Je vous laisse un portrait de moi (voir ci-dessus). Si vous connaissez quelqu’un qui me ressemble ou si vous me ressemblez, écrivez à la rédaction qui transmettra.

Sur ce, cher public, je te laisse. Je dois partir en repérage au Canada. Brrrrr je suis frileux, je sens que je vais avoir très froid…


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Mardi 6 février 2 06 /02 /Fév 14:55
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Lundi 5 février 1 05 /02 /Fév 09:20

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Lundi 5 février 1 05 /02 /Fév 09:15

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Samedi 3 février 6 03 /02 /Fév 03:53
  1. D'où pensez-vous que puisse provenir votre hétérosexualité ?
  2. Quand et dans quelles circonstances avez-vous décidé d'être hétérosexuel ?
  3. Se peut-il que votre hétérosexualité ne soit qu'une phase difficile et troublante à passer ?
  4. Se peut-il que vous soyez hétérosexuel parce que vous craignez les personnes du même sexe ?
  5. Si vous n'avez jamais couché avec un partenaire du même sexe, comment savez-vous que vous ne préféreriez pas cela ? Se peut-il qu'il vous faille une bonne expérience homosexuelle ?
  6. À qui avez-vous avoué votre hétérosexualité ? Comment ont-ils réagi ?
  7. L'hétérosexualité ne dérange pas tant qu'on ne fait pas étalage de ses sentiments. Pourquoi toujours parler d'hétérosexualité ? Pourquoi tout centrer là-dessus ? Pourquoi donc les hétérosexuels font-ils toujours un spectacle de leur sexualité ? Pourquoi ne peuvent-ils pas vivre sans s'exhiber en public ?
  8. La grande majorité des agressions sexuelles sur les enfants sont dues à des hétérosexuels. Croyez vous que votre enfant soit en sécurité en présence d'hétérosexuels ? Dans la classe d'un professeur hétérosexuel en particulier ?
  9. Plus de la moitié des couples hétérosexuels qui se marient cette année divorceront dans les trois ans. Pourquoi les relations hétérosexuelles sont-elles si souvent vouées à l'échec ?
  10. Devant la vie malheureuse que mènent les hétérosexuels, pouvez-vous souhaiter à votre enfant d'être hétérosexuel ? Songeriez-vous à envoyer votre enfant chez le psychologue s'il venait à avoir des tendances hétérosexuelles ? Seriez-vous prêt à faire intervenir un médecin ? À lui faire entreprendre une thérapie suivie pour qu'il change ?

Merci de nous envoyer vos réponses (l'anonymat est, bien sûr, respecté) à l'adresse suivante :

lestoilesroses@hotmail.fr
D'avance, merci de bien vouloir participer à cette enquête sérieuse.


Merci à Stéphane Riethauser pour ce questionnaire
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Jeudi 1 février 4 01 /02 /Fév 08:58

Fiche technique :
Avec Lee Williams, Marc Warren, Mikela J Mikael, Salvatore Antonio, Beverley Breuer, Rob Bruner, Liam Mc Guigan et Philip Granger. Réalisateur : Tom Shankland. Scénario : Kevin Elyot et Ruth Rendell, d’après le roman de Ruth Rendell signé de son pseudonyme Barbara Vine. Images : Paul Sarossy. Montage : Allan Lee. Musique : Christopher Dedrick. Direction artistique : Peter Andriga.
Durée : 120 mn. Disponible en VO et VOST.


Résumé :
Tim (Lee Williams) est un brillant étudiant d’une petite université d’Angleterre non loin de son domicile familial, une station balnéaire du Suffolk. Il ne répugne pas à se faire faire une petite gâterie par sa copine, sur la plage, au clair de lune. Ce qui ne l’empêche pas, au détour d’un couloir de sa fac, de tomber en arrêt – tel le setter moyen face à un col vert égaré – devant Ivo (Marc Warren), un jeune professeur mâle de paléontologie dont bientôt le visage l’obsède. Bravant sa timidité toute relative, il le drague. Au début l’objet de ses désirs est froid comme ses chers fossiles, mais il n’est pas à long à tiédir. Il s’ensuit une torride passion sexuelle. Mais plus Ivo devient incandescent, plus notre inconséquent étudiant se refroidit. Et quand Ivo invite son jeune amant à l’accompagner en Alaska, où il anime des croisières scientifiques, Tim le suit à contrecœur. Arrivé dans un port de ce « bout du monde », suite à un imprévu (?), Ivo doit abandonner son amoureux dix jours dans ce lieu inhospitalier, avant leur embarquement. Le jeune homme nous avait déjà prévenu « que l’ambivalence ne l’effraie pas », même distrait, et c’est difficile devant ce film passionnant, dont je ne vous dévoile qu’une couche de l’intrigue, et encore partiellement. Or donc, ne supportant pas la solitude, il jette son dévolu sur une jeune femme, Isabel (Mikla J. Mikael). Je cite : « idéale pour passer le temps. » Ce qui ne devait être pour Tim qu’une alternative à ses nombreuses visites au bar de l’hôtel se transforme en une passion fusionnelle. Mais au bout de ces dix jours, Isabel prend la fuite et Ivo revient. La croisière qui promettait d’être idyllique se transforme en enfer. L’amour a fait place à la haine. Tim ne rêve que de rejoindre Isabel à Vancouver, mais comment se débarrasser d’Ivo ? En le tuant ?
L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Quand on se met devant sa télévision, même devant un programme de PinkTv, on s’attend rarement à être mis en présence de ce qui devrait être un modèle pour les auteurs de films gays. Voilà, enfin, une production qui ne considère pas l’homosexualité comme une fin en soi et l’unique sujet possible du film, mais comme une chose tout à fait banale et qui, pourtant, la place au cœur de l’intrigue de ce thriller haletant ; en fait le moteur des événements qui précipiteront les amoureux vers l’inéluctable, sans que leur sexualité ne soit jamais culpabilisée. Ruth Rendell a créé le personnage du garçon fatal.
Comme dans toutes les histoires de ces dames anglo-saxonnes qui améliorent leur thé ou leur whisky, au choix, d’une dose de strychnine, les rebondissements sont un peu abracadabrantesques (sic), mais c’est la loi du genre pour que l’on reste, comme ici, scotché à l’écran durant deux heures. Dans No night is too long, nous sommes plus près de Patricia Highsmith que d’Agatha Christie.
L’intrigue, comme dans tous les livres de Ruth Rendell – experte en thriller psychologique depuis quarante ans – pose ces questions : « pourquoi devient-on meurtrier ? » ou «  comment devient-on victime ? » Parce qu’un jour, sans le savoir, on prend une route... ou un couloir au bout duquel se trouve la mort violente. Le cinéma devrait être bien reconnaissant à la romancière. Son roman, L’Homme à la tortue, est devenu devant la caméra de Pedro Almodovar En chair et en os (dvd TF1 vidéo) et L’Analphabète, devant celle de Claude Chabrol, La Cérémonie. Il a aussi adapté La Demoiselle d’honneur, cette fois sans en changer le titre. Claude Miller a fait de même avec Betty Fisher.Toute l’histoire est racontée en voix off par Tim. La plus grande partie du film est constituée d’un flash-back qui nous ramène quelques mois en arrière. Nous assistons à la rencontre de Tim et d’ Ivo, et aux événements qu’elle va générer. Cette narration est entrecoupée par des retours au présent, qui n’en sont pas moins angoissants que les péripéties du passé, mais aussi par des incursions à une époque plus lointaine, dans laquelle Tim vivait dans son collège une amitié particulière avec un aîné. On peut regretter que cette partie n’aie pas été plus explorée, ce qui aurait rajouté un peu d’épaisseur à cet aîné un peu trop falot. En revanche, le film aurait gagné à ce que la durée de certains plans soit raccourcie. Tom Shankland a tendance à les faire traîner un peu trop longtemps. Puisque cette production était d’emblée destinée à la télévision, on peut penser qu’un format de 2 fois 1h30, constituant une mini série, n’aurait pas été de trop au vu de la complexité de l’intrigue et de la richesse des personnages et aurait été mieux adaptée que les 120 minutes du film…
L’un des atouts du film est l’originalité des lieux de tournage. L’Alaska n’est pas l’État des USA le plus filmé et bien peu de réalisateurs ont planté leurs caméras sur les plages du Suffolk, malgré leur indéniable charme. La réalisation ne se dépare jamais d’une belle maîtrise du cadre qui bénéficie d’un éclairage froid et soigné. Elle utilise avec habileté le décor qui n’est pas seulement une toile de fond pittoresque pour l’intrigue mais un véritable acteur du drame. Elle aurait toutefois pu nous éviter des effets spéciaux numériques un peu trop présents, telle cette profusion d’éclairs pour rendre les ciels dramatiques et signifiants ou ce maquillage de l’île fatale en Île des morts de Bocklind. Le directeur de la photographie qui signe de si belles images est Paul Sarossy. Il est entre autre le collaborateur habituel d’Atom Egoyan. On lui doit la photographie des remarquables Voyage de Felicia et La Vérité nue.
Comme presque toujours dans un film anglais, la distribution est parfaite. En particulier Lee Williams qui compose un Tim complexe et changeant qui fait parfois penser au jeune Ripley et à qui on met longtemps à accorder notre sympathie. Il porte le film de bout en bout. Il tient le premier rôle dans un autre film gay, l’extravagant Les Loups de Kromer (dvd BQHL). Il participe à de nombreuses productions télévisées anglaises. On peut le voir en particulier dans le rôle de Jon Forsyte, dans la somptueuse nouvelle version de la saga des Forsyte. Il apparaît également dans Billy Elliot et Mauvaise passe. Marc Warren (Ivo) a une présence étonnante ; son inquiétant magnétisme rappelle celui de Malcom Mc Dowell à ses débuts.
Si les scènes de sexe, aussi bien hétérosexuelles que gays, ne sont pas particulièrement bien filmées, le réalisateur se rattrape en nous offrant de beaux plans tendres et sexy après l’amour. No night is too long est co-produit par la télévision britannique d’État, la BBC. Le film a été diffusé à une heure de grande écoute, la deuxième partie en soirée. Combien de chaînes françaises, hors celles du câble, diffuseraient et produiraient un film comme celui-ci qui met, et montre, l’attirance sexuelle de deux hommes au centre de son intrigue ?

No night is too long peut se traduire par « Les Nuit ne sont jamais trop longues », phrase que dit Ivo à Tim au plus fort de leur amour. Jamais le film ne vous paraîtra trop long. Espérons qu’il fasse école, tant sur le fond, que dans la forme.
Pour plus d’informations :

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 31 janvier 3 31 /01 /Jan 09:54

Fiche technique :
Avec Jérémie Lippmann (Luc), Max Boublil (Manuel), Marie Dubois. Réalisation : Irène Jouannet.
Durée : 90 mn. Disponible en VF.
Résumé :
Luc, 17 ans, vit avec un secret qui l'étouffe : sa mère, Liliane, se prostitue. Abandonné à lui-même, il élève son demi-frère de 6 ans. Un jour, Liliane emmène les deux garçons chez leur grand-mère sur la Côte d'Opale. Là, Luc se lie d'amitié avec Manuel qui tombe amoureux de lui...


L’avis de Jean Yves :
Luc, un adolescent remplace sa mère, prostituée, dans les tâches de la maison. Il s’occupe aussi de son demi-frère de 6 ans tendrement. Il a évacué toute la dimension sexuelle de sa propre vie. Pendant l'été, tous les trois partent sur la côte Atlantique chez la grand-mère maternelle qui n'a vu aucun d'eux depuis une dizaine d'années. En se promenant, Luc y fait la connaissance d'un jeune vagabond solitaire, Manuel, amateur de belles filles. Ce dernier veut l'initier aux plaisirs de la vie. Mais Luc n'est pas intéressé par les rencontres faciles que lui organise son ami auquel il a confié qu'il était encore vierge. Ce sera avec une vacancière bien plus âgée que lui, qu'il a vue au bord de l'océan, qu'il va connaître sa première expérience sexuelle. Un soir comme à l'habitude quand il retrouve Manuel sur la plage, ce dernier lui confiera son trouble à son égard.


Luc, à 17 ans, pourrait sembler le fils idéal pour de nombreux parents : il est sérieux, il ne sort jamais, il ne participe pas aux soirées festives de ses copains. Il s'occupe idéalement de la maison (cuisine, ménage, éducation de son frère…) Pourtant la révolte gronde dans sa tête et on s'attend à un moment ou à un autre qu'elle sorte de son enveloppe corporelle. Il est difficile de dire – tant l'adolescent est peu disert sur lui-même – si cette révolte à pour origine le métier de sa mère (elle est prostituée) ou si c'est plutôt les exigences temporelles de son métier (la mère est absente le soir et une partie de la nuit et dort la journée). Regrette-t-il de ne pouvoir vivre sa vie d'adolescent comme ses copains ? Souhaite-t-il pouvoir exprimer ses sentiments ? Difficile de répondre. Tout ce que l'on voit, c'est un adolescent devant une impasse.


La fiction a cela de bon qu'elle permet d'amener au moment voulu le personnage-clef qui va permettre à Luc de se révéler face à une société particulièrement conventionnelle. Ce sera Manuel un jeune bisexuel complètement assumé qui a choisi de vivre en marge du monde. Il symbolise, tant dans sa vie que dans sa sexualité, toutes les libertés dont Luc ne jouit pas. L'amour qu'il porte à Luc arrivera à libérer ce dernier de sa vie terne et pleine de révolte gardée.
Certains spectateurs ont regretté la faible dimension homosexuelle de ce film, ce qui pour moi est hors sujet. Ce film délicat et sensible m'a touché par son humanisme en cassant les clichés qui circulent encore sur, ce que la société bien pensante appelle, les marginaux. La réalisatrice a eu la bonne idée de ne pas enfermer son film dans la seule relation mère-fils. Elle aurait eu du mal à dénouer l'écheveau des sentiments.
Très belle idée que la confrontation de la mère avec la grand-mère, qui se doute des activités de sa fille, aidée involontairement en cela par le petit frère de Luc. Les retrouvailles après dix années sont bien vues, tout comme la réserve de chacun, la peur respective d'entendre ce que chacun a « fui », et tout en même temps cette part d'amour toujours là qui tente à plusieurs reprises de refaire surface, maladroitement certes mais pouvait-il en être autrement ?
Très belle idée aussi que l'arrivée de cette vacancière : on sait très peu de choses sur elle mais assez pour deviner des béances dans sa vie. Sa relation avec Luc est là encore bien vue et pleine de sensibilité : « disponible » affectivement cette femme se montre à l'écoute de Luc. La nuit qu'elle lui offre oui, je la vois comme un cadeau si elle n'est heureusement pas totalement désintéressée est l'aide qu'elle sent devoir lui apporter à ce moment là.
Magnifique idée que cette rencontre avec Manuel. Relation sans aucune perversité. Manuel est libre et souhaite seulement que son ami en profite autant que lui.
Un très beau film sur la complexité des relations et le partage de tout ce qui fait l'humain.

Pour plus d’informations :
***

Merci à Eklipse pour les photos.

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 30 janvier 2 30 /01 /Jan 10:43

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Dimanche 28 janvier 7 28 /01 /Jan 09:33
Ajout : Dès demain lundi, nous remettrons en ligne la totalité des 1 200 posts sans les liens Amazon (un travail de fou !) pour permettre de continuer à vous informer. Une rubrique supplémentaire intitulée "Le déménagement des Toiles Roses" vous tiendra informés de la construction du nouveau blog et des dates de basculement vers notre nouvel hébergeur. Nous continuerons jusqu'à ce moment-là la publication d'articles inédits sur ce blog.
Merci pour vos messages en privé et pour votre fidélité dans ce moment tendu et difficile...
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Samedi 27 janvier 6 27 /01 /Jan 19:09

LES TOILES ROSES DEMENAGENT...

ou comment Over-blog conçoit la relation client…

 

Chères lectrices, chers lecteurs,

Vous l’avez remarqué, depuis quelques temps, le blog subit (et c’est loin d’être la première fois) les multiples défaillances de la plate-forme Over-blog. Parce que j’ai osé mettre en lumière les multiples problèmes techniques, les bugs à répétition, les pertes d’images et de posts, l’absence de tout contact avec la société Over-blog, l’irrespect des modérateurs bénévoles envers les clients qui ne demandent qu’à pouvoir bloguer, Over-blog s’est appuyé sur un article des conditions générales de ventes interdisant la publicité (et donc l’affiliation dans notre cas) pour punir le vilain râleur en le menaçant de bloquer et suspendre Les Toiles Roses dans les 24 heures. Or, Over-blog, voulant imposer ses propres publicités, la menace a fait mouche.

Plutôt partir que de devoir subir une plate-forme qui méprise à ce point ses clients.

Nous avons demandé à faire migrer notre nom de domaine.

CETTE ADRESSE RESTERA LA BONNE !

Elle sera active sur un blog que nous hébergerons nous-mêmes sous quinze jours. Merci de nous rester fidèles et de venir prendre des nouvelles ici dans les prochains jours. Vous pouvez aussi nous laisser des messages de soutien sur notre adresse email :

lestoilesroses@hotmail.fr


Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mercredi 24 janvier 3 24 /01 /Jan 10:40
 

 


 


Le compte à rebours est enclenché. Dans trois semaines, ce sera la saint Glinglin Valentin. Têtu nous le rappelle avec sa dernière livraison dont la couv’ sur papier glacé nous offre en pâture un couple trop beau et trop parfait, avec ce titre plein d’arrière-pensées électoralistes : « les homos votent pour l’amour ». J’ouvre une parenthèse :
(Que l’on ne se méprenne pas sur mes propos : aux prochaines élections, je compte voter pour le/la candidat(e) qui mettra le mariage pour tous à son programme) Je ferme la parenthèse.

Aussi loin que remonte mes souvenirs sentimentaux, la S.V. m’a toujours posé problème. La pseudo-fête des amoureux, qui tombe la veille de mon anniversaire, n’a jamais été la mienne. Il y eut pire. En 2005, je me suis fait larguer par mail la veille de la S.V. Joyeuse fête des amoureux et happy birthday ! En 2006, sentant venir les prémices de la re-belote, j’ai perdu mon sang-froid et piqué ma crise sur le blog d’une pédéblogostar qui écrivait qu’il fallait « sauver l’amour » et avec qui, sans le vouloir et à mon grand regret, je me suis fâché. Et tout ça pour quoi ? Pour rien sauf que, même motif, même punition, la S.V. 2006 fut la copie conforme de la S.V. 2005.

C’est dire si je sens déjà monter une sourde angoisse au tréfonds de moi-même. Sauf qu’en ce moment, je suis officiellement célibataire. Officieusement, aussi.

« Jamais deux sans trois ». Si cet aphorisme devait se vérifier à l’occasion de la S.V. 2007, je ne sais si j’aurais la force morale de le supporter. Pourtant, je ne demanderais pas mieux que de m’ouvrir de nouveau à l’amour, de connaître l’émoi des premiers rendez-vous, d’éprouver les frissons du flirt et du premier baiser. J’ai dans ma manche des soupirants potentiels et même l’embarras du choix. Seulement voilà, je suis assez superstitieux et c’est pourquoi je n’en rencontre aucun. Alors je tergiverse et réponds aux abonnés absents.

En définitive, quoi qu’il advienne, je suis perdant. Si je cours le risque de démarrer une nouvelle relation maintenant, je suis pratiquement convaincu qu’elle va s’arrêter autour du 12 ou 13 février. Et si je décide d’attendre… de toute façon, je serai seul le 14. J’ai peut-être tort, mais je ne me sens pas assez cuirassé pour endurer un nouvel échec à cette époque précise de l’année. J’aurais mieux fait de venir au monde à la mi-mars comme cela était prévu au commencement. C’est toujours triste, une S.V. de solitude, quand votre anniversaire tombe le lendemain. Au moins, ceux qui sont nés le 14 ont la possibilité d’organiser une fête d’anniv’ ce jour-là pour avoir du monde autour d’eux.

Pendant ce temps-là, des milliers de cœurs à prendre vont profiter des trois prochaines semaines pour se caser à tout prix afin de fêter dignement le jour J. Les fleuristes et les restaurateurs vont encore une fois se frotter les mains. Et mercredi 14 février 2007, l’équipe de Télématin filmera au point du jour les Don Quichotte de l’amour achetant un joli bouquet pour leur dulcinée. Tous les médias vont s’ingénier à nous le rappeler : nous sommes obligés d’aimer.

C’est que ça tient chaud, l’amour. En plus l’hiver vient d’arriver. Le froid est tombé sur la France avec la mort de l’Abbé Pierre. Voilà un homme qui connaissait l’amour vrai, le don gratuit que l’on fait de soi, sans rien attendre en retour, et qui est récompensé au centuple. Un amour pur, métaphysique, qui transcendait les passions charnelles et ne s’adressait pas à une personne en particulier mais à tout le monde, surtout ceux qui en avaient le plus besoin.

Si nous sommes obligés d’aimer, si donc aimer est un devoir, alors je revendique le droit à l’amour opposable. Je veux qu’on m’aime et qu’on me le dise, qu’on me redonne l’élan vital.

Fais un pas dans ma direction,
Alors je marcherai vers toi.
S’il te plaît, prends-moi dans tes bras,
Et dis-moi qu’en toute saison

Tu m’aimeras, tu m’aimeras…

 

*****

Ajout de Zanzi [14h20] : « Je viens d'apprendre que mon employeur va m'envoyer travailler l'été prochain au Canada. Les conditions ne sont donc pas favorables à l'éclosion d'une nouvelle relation dans les prochaines semaines... »


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City,
cliquez ici.
Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Dimanche 21 janvier 7 21 /01 /Jan 10:37

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Samedi 20 janvier 6 20 /01 /Jan 10:31

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Jeudi 18 janvier 4 18 /01 /Jan 11:01

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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